La collaboration entre Galloo et 't Veer est logique : il nous suffit en effet de traverser la rue. Et c’est ce que font chaque jour les collaborateurs de 't Veer car nous avons deux enclaves chez nous. Ils s’occupent de la dépollution des appareils électroniques dans le cadre de l’obligation légale de reprise pour les Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE). Retirer les jantes des pneus de voiture constitue une autre activité. Nous entretenons depuis toujours une très bonne relation avec 't Veer et soutenons à 100% leur objectif social !
J’ai rencontré Herman Wenes il y a trente ans. Il a développé 't Veer jusqu’à en faire une entreprise fantastique. Nous sommes une société française implantée à Tourcoing et sommes spécialisés dans la livraison de palettes et rayonnages pour l’aménagement ou la rénovation de supermarchés. Chez nous, il n’y a pas d’entreprise comme ’t Veer, dirigée par un véritable entrepreneur et où des personnes présentant un handicap au travail fournissent un boulot d’une telle qualité. Les accompagnateurs ne sont pas des supérieurs mais travaillent vraiment avec le personnel. On le remarque quand on entre dans les ateliers. Voilà pourquoi ‘t Veer est un véritable partenaire : ils sont en mesure de faire des choses que d’autres sont incapables de faire. Je travaille en toute confiance avec eux. Savez-vous que je suis le deuxième client à s’être engagé à travailler avec ‘t Veer ? Et que nous n’avons jamais signé le moindre papier ? Faut le faire !
Le personnel de 't Veer scie, découpe et emballe le matériel pour nos panneaux d’échantillons. Nous en avons besoin pour présenter en magasin les nouvelles collections de stratifiés, parquets, panneaux muraux et lames vinyle de Berry Alloc. ‘t Veer est situé en face et donc, le transport est donc réduit au minimum. C’est pratique aussi pour contrôler la qualité. Mais c’est surtout la flexibilité qui constitue la plus-value de 't Veer. Ils disposent le personnel, l’expérience et les machines nécessaires pour ce type de travail. C’est super que nous ayons tout cela à portée de main !
Delta Light collabore volontiers et dans une large mesure avec des entreprises de travail adapté. Le personnel de l’enclave de 't Veer effectue le montage de nos appareils d’éclairage : depuis les appareils à encastrer simples jusqu’aux armatures complexes. Après un briefing précis concernant la tâche, l’accompagnateur de ‘t Veer coordonne la totalité du processus de travail. Nous sommes vraiment satisfaits de 't Veer, également parce qu’il y a toujours suffisamment de personnel pour effectuer le travail en série.
Chaque jour, ma mère me conduit au travail et vient me rechercher. Difficile de me débrouiller autrement car j’habite à Wervicq. À l’époque, c’est moi qui ai pris l’initiative de venir travailler chez ’t Veer. Ce que je préfère, c’est travailler, surtout en compagnie d’autres personnes. Mon rêve ? Pouvoir rester ici jusqu’à l’âge de ma retraite.
Je me souviens très précisément du jour où j’ai été engagé : c’était le 3 septembre 1990. Mon numéro (206) prouve que je travaille ici depuis longtemps. Ce que j’apprécie le plus dans mon job ? La variété ? J’ai déjà eu l’occasion de faire un peu de tout : le travail de pliage, la gestion des déchets, le traitement des matrices ou le conditionnement. Avant, je travaillais dans un atelier protégé à Rumbeke, mais je me sens mieux ici à Menin. Le plus souvent, on travaille à deux dans un département. Isabelle et moi, on se comprend parfaitement.
Lorsque j’ai appris que ’t Veer cherchait des soudeurs, j’ai immédiatement posé ma candidature. Je possédais une expérience en tant que soudeur auprès de la société de construction Kijk & Bouw. Le travail de soudage est parfois effectué ici sur place, parfois chez les clients. L’ambiance est super et nous sommes tous complémentaires. Une période de stress au boulot parce qu’il y a une commande urgente ? Et alors ? S’il le faut, on met les bouchées doubles, n’est-ce pas ?
J’habite à Lauwe et chaque jour, je me rends au travail à vélo. Ça fait longtemps que je travaille ici et j’ai déjà fait un peu de tout, dans plusieurs départements. Jusqu’à ce que j’aboutisse ici au département bois. Il y a sept ans, j’ai été en incapacité de travail pendant six mois à cause d’un accident du travail. Je n’attendais qu’une chose : pouvoir reprendre le boulot parce que le travail, c’est toute ma vie.
C’est via l’école (Enseignement spécialisé à Courtrai) que j’ai appris qu’il y avait un poste vacant chez ’t Veer car il y avait beaucoup de travail au département bois. Ça m’a tenté et j’ai eu la chance de pouvoir commencer tout de suite. Ils peuvent me demander ce qu’ils veulent : j’aime tout faire ! Et qui peut dire qu’il se fait des copains au boulot ? Kenneth, Ruben, Niels et moi, nous formons un véritable groupe d’amis. Travailler chez ’t Veer ? J’espère pouvoir rester jusqu’à l’âge de ma retraite.
J’ai appris un métier via le VDAB. Après un accident de la route, j’ai abandonné mon boulot dans l’entreprise de mon père et j’ai commencé à travailler chez ’t Veer. Je m’y suis tout de suite senti à l’aise. L’ambiance sur le lieu de travail est super. Si quelque chose ne tourne pas rond, vous pouvez le dire et on vous écoute. Je pense qu’on fait du bon travail dans notre groupe. Sinon le client le dirait, n’est-ce pas ? On ne reçoit jamais de plaintes, ce qui signifie qu’il est satisfait.
Avant, je travaillais comme vendeuse mais ce n’était plus évident de continuer à faire ce boulot. Alors, j’ai suivi plusieurs formations, notamment pour devenir couturière piqueuse. Mon travail, c’est mon hobby. Il y a énormément de variété et c’est ce que me motive. Dans notre département, nous avons une devise : il y a une solution à chaque problème.
J’ai déjà travaillé dans plusieurs départements mais c’est vraiment le textile que je préfère. C’est le boulot avec la plus grande variété. Travailler n’est absolument pas une corvée. C’est plutôt le contraire : c’est un réel plaisir. De plus, j’ai fait la connaissance de vraies amies dans ce département. On peut se confier nos petits problèmes. Qui peut en dire autant et où trouve-t-on encore ça de nos jours ?
Au plus profond de moi, j’ai toujours eu l’ambition de faire quelque chose de ma vie. En dépit de mon handicap visuel, je peux me donner à fond chez ’t Veer et prouver que j’ai bien plus de ressources en moi que ce qu’ils affirmaient au centre PMS. J’ambitionne donc toujours de progresser dans ma carrière, de repousser mon niveau et je sais que, grâce à mon diplôme de programmeur, cette chance me sera offerte un jour.
Je suis arrivé en Belgique en tant que réfugié congolais mineur. J’étais tout seul. Après avoir été à l’école à Menin, Monsieur Jan du VDAB m’a proposé un job. Je lui serai reconnaissant toute ma vie – et à Dieu aussi – de m’avoir offert cette chance parce que je ne demandais qu’à travailler. ’t Veer ? C’est une grande famille, avec une chouette ambiance et beaucoup de compréhension les uns pour les autres. Grâce à mon travail, je peux aider ma grand-mère à acheter des médicaments au Congo. Et je souhaite également prendre des initiatives sociales en Flandre, comme par exemple fonder mon propre club de football.
J’ai fui le Népal en tant que réfugié politique et, après de longues errances, j’ai atterri en Belgique. Après des années passées dans des centres d’accueil, j’étais ravi de trouver un travail, grâce au CPAS. Le job était totalement différent de ce que je faisais au Népal (guide pour les touristes dans l’Himalaya), mais je suis heureux ici. Avec l’âge, les premiers soucis physiques apparaissent comme des maux de dos ou des bourdonnements d’oreille. A terme, je devrai peut-être envisager un travail différent, moins exigeant sur le plan physique. Mais en ce qui me concerne, ce serait avec plaisir chez ’t Veer.
Après mes années d’école et une formation de soudeur – la plus belle époque de ma vie – j’ai commencé à travailler chez ‘t Veer grâce à Randstad Interim. Une décision que je n’ai jamais regrettée. J’ai commencé à travailler au département recyclage mais cela ne me plaisait pas. Le soudage, c’est vraiment ma tasse de thé et il y a suffisamment de boulot. Parfois, j’ai vraiment beaucoup de travail mais ça ne me dérange pas. J’aime travailler sous pression. Si j’ai de l’ambition ? Grimper un échelon de plus me plairait bien et j’espère que cette opportunité se présentera un jour.
Tous les jours, je viens travailler à vélo mais pour une demi-journée seulement. Un emploi à temps plein ? Je ne sais pas si j’en serais capable. Peut-être, peut-être pas. On verra… Le plus important maintenant, c’est que ce travail me procure satisfaction. Depuis que j’ai été engagé, j’ai travaillé dans différents départements : l’électro, le bois, l’emballage et maintenant, l’alimentation. L’ambiance est bonne, les collègues sont sympas et un produit que j’aime (des biscuits). Je n’ai vraiment pas à me plaindre!
Je suis originaire du Sud de la France (Lourdes) et il m’a fallu un certain temps d’adaptation. Non seulement au pays mais aussi à l’environnement de travail. Heureusement, mon mari (belge) et mon environnement de travail m’ont toujours poussée de l’avant. Maintenant, je ne remarque même plus les différences avec mon pays d’origine. Ou en tout cas, nettement moins. J’ai fait un peu de tout chez ’t Veer : l’équipe de nettoyage, le département stratifié (ça ne me plaisait pas trop) et maintenant, la division métal où je me sens vraiment bien. L’environnement de travail est agréable et le boulot n’est pas pénible.
Je suis arrivé assez tard chez ’t Veer. Dans une vie antérieure, j’ai travaillé pendant 17 ans pour le groupe Louis De Poortere. J’ai ensuite eu des problèmes personnels, j’ai souffert de dépression et j’ai été obligé de passer quelques années en psychiatrie (Kortenberg, Courtrai et Menin). Je suis content que cette période soit enfin derrière le dos. Je suis reconnaissant vis-à-vis de ‘t Veer de m’avoir offert la possibilité de reprendre le travail. Je suis probablement la preuve vivante qu’il y a moyen de se reprendre en mains et que le concept de base de ‘t Veer – offrir des chances aux gens – est idéaliste et vraiment très beau en même temps.
C’est à l’école de Hoge Kouter à Courtrai que j’ai entendu parler de ’t Veer. J’ai eu l’occasion d’y effectuer des stages et par après, j’ai été engagé à titre définitif. D’abord au département stratifié pour le compte de Berry Floor et ensuite, dans l’enclave chez Depro. Nous sommes une équipe d’environ vingt personnes et chaque jour, on nous conduit en bus de Menin à Comines où nous sommes responsables du traitement des palettes. Notre force ? Nous formons une équipe solide, aussi bien au boulot qu’en dehors. Pendant le trajet en bus par exemple, on aime s’amuser. J’espère pouvoir continuer à travailler chez ’t Veer parce que je me sens bien ici. À la fin de l’année, nous recevons un chèque- cadeau : cela fait plaisir et prouve que notre travail est apprécié.
Je travaille chez ’t Veer depuis près de 10 ans et je monte des petits escabeaux en aluminium. C’est un boulot assez varié car nous assemblons plusieurs modèles et largeurs. J’aime ce que je fais et je veux continuer à le faire parce que c’est chouette de former un tout. Assembler, c’est composer des choses et puis à la fin, vous obtenez un produit fini. En fait, c’est pareil pour mon hobby, le modélisme : je fais partie du Club de Modélisme Pacific à Wervicq et nous construisons des trains et des voies de chemin de fer en miniature. La motricité fine que cela exige me vient parfois à point dans mon travail.
Dans le passé, nous faisions appel aux personnes de ’t Veer pour emballer de petits sachets de chips dans des multipacks. Le jour où ils ont appris que nous avions décidé d’utiliser des machines pour effectuer ce travail, ils avaient les larmes aux yeux. Cependant, ces dernières années, nos clients nous demandent de plus en plus souvent d’emballer des sachets de chips aux différents goûts dans une seule boîte pour des actions promotionnelles. C’est pourquoi nous avons installé une enclave de ’t Veer au sein de notre entreprise : des personnes enthousiastes avec une grande fierté professionnelle. Et efficaces, car ils répondent avec souplesse aux demandes de nos clients et effectuent toute sorte de petites tâches supplémentaires. Nous apprécions profondément ces personnes, qui éprouvent des difficultés à trouver un emploi sur le marché du travail normal. C’est avec plaisir que nous soutenons ’t Veer!